La boîte à musique


Dans le cadre des Journées de la Culture logo de la Boite à Musique
Le 1er et 2 octobre 2016 de 10h à 12h et 14h à 16h
Au centre des arts de la scène Jean-Besré

L’activité consiste à faire connaître et à expérimenter différents instruments de musique. Certains sont mécaniques d’autres sont inventés pour différentes productions de La Musiquetterie. De plus le public assistera à la perforation de carton d’orgue de Barbarie pour ainsi démystifier cette spécialité. La majorité des instruments ont été réalisés par André Simoneau. L’orgue de Barbarie, la vièle à roue, le dulcimer à marteaux, le gougouophone, le tape-à-poire, le tricycle à pétales et le componium.

Le Componium

componium

Un componium est un instrument de musique mécanique dont l'organe musical est constitué d'un ensemble de lames d'acier dont une extrémité est maintenue fermement, et dont l'autre, restée libre, est mise en vibration mécaniquement, comme une boîte à musique. Le mécanisme est entrainé par une petite manivelle manuelle. À la manière d'un orgue de barbarie, les lames d'acier sont actionnées par l'intermédiaire d'un carton perforé. Un componium peut donc jouer différentes mélodies simplement en changeant de cartons. Il est possible de composer ses propres mélodies en perforant des cartons vierges à l'aide d'une pince spéciale.


La boîte à musique à cylindre

Avant le carton perforer, l’instrument utilise un minuscule mouvement mécanique actionnant un cylindre en laiton ou en bois garni de pointes, qui au passage, soulèvent puis relâchent dans un ordre bien défini, des lames en acier parfaitement accordées, pour reproduire un air de musique. Ces lames, en retombant produisent le son.


Le gougounophone

Le jeune américain de 18 ans Kent Jenkins a inventé un instrument à partir de tuyaux en PVC. À Partir de cette conception, André Simoneau a fabriqué un instrument similaire pour la production de La Musiquetterie « Ça se goûte par les oreillers ». On frappe sur les trous des tuyaux avec des gougounes de plage pour produire les sons. Chaque tuyau a une longueur spécifique pour produit une note différente.


Le tape-à-poire

Cet instrument fut fabriqué à partir de poire à jus pour la cuisine, disposée en éventail. Les huit poires à jus ont pour fonction, en tapant dessus, de souffler de l’air aux tuyaux d’orgue. Les huit tuyaux font une gamme diatonique. L’instrument a été conçu dans le cadre d’une exposition pour le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke.


Le tricycle à pétale

Cet accessoire pour le spectacle La lanterne à musique réalisait le rêve d’Accordine d’avoir un tricycle qui ferait de la musique. Les notes proviennent de lames de xylophone fixées à travers les rayons de la roue avant.


La Vielle à roue

La Vielle à roue est un instrument à cordes, frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roue est tournée avec une manivelle, pendant que la main gauche du musicien joue la mélodie sur un clavier.


Le Dulcimer à Marteau

Le dulcimer à marteaux est un instrument de musique à cordes frappées, à distinguer du dulcimer des Appalaches, qui est un instrument à cordes frappées. Issu du santûr perse, ayant transité en Europe sous le nom de hackbrett, cymbalum, salterio et tympanon, le dulcimer est mentionné pour la première fois en Angleterre au xve siècle ; le mot prend son origine dans le mot doulcemelle, instrument français similaire du Moyen âge.


L'orgue de Barbarie

L'orgue de Barbarie est un instrument de musique mécanique à vent classé dans les orgues. Il fait partie des « automatophones », terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.


La perforation des cartons pour orgue de Barbarie

Plusieurs systèmes ont été utilisés pour produire la musique mécanique, l'essentiel étant le support de la mélodie programmée. Pendant longtemps a prédominé le « cylindre », garni de « picots ». Le défaut des cylindres étant la limitation de durée des morceaux, on en est venu aux « cartons perforés », attachés les uns aux autres et se repliant en zig-zag, qui n'ont plus de limite de longueur.


Anciennement la perforation était manuelle et fastidieuse. Aujourd'hui, les noteurs ont recours à des programmes de musique assistée par ordinateur pour la perforation des cartons.